Ani, capitale de l’Arménie 961-1045
Անի, Հայաստանի մայրաքաղաք ՋԿԱ – ՌԽԱ
Ani, capitale de l’Arménie 961-1045
Անի, Հայաստանի մայրաքաղաք ՋԿԱ – ՌԽԱ
Անի, Հայաստանի մայրաքաղաք ՋԿԱ – ՌԽԱ
Անի, Հայաստանի մայրաքաղաք ՋԿԱ – ՌԽԱ
La ville d’Ani se trouve sur un promontoire naturel triangulaire délimité par les escarpements rocheux creusés par l’Akhourian. Surnommée la « Cité aux mille églises » elle est entourée de ravins sur son bord sud et d’une double série de remparts au nord. Cette position stratégique propice à l’installation humaine est peuplée depuis l’antiquité. Dès l’époque ourartéenne, une forteresse y est bâtie, puis vers le Ve siècle elle devient possession des Kamsarakan, puis des Bagratides lorsque le roi Achot III en fait la capitale de son royaume en 961 et fait construire les premiers remparts. Située au carrefour des routes marchandes entre l’Orient et l’Occident, cette prospérité commerciale favorise son expansion démographique pour atteindre une population de cent mille habitants. Au cours des Xe et XIe siècles, la ville connait une période de développement en raison de sa position géographique. A l’apogée du royaume des Bagratides au XIe siècle, elle s’embellit de nombreux monuments qui attestent de sa prospérité. Son urbanisme se développe, de nombreux édifices religieux et civils sont construits. Ani devient le siège du catholicosat, un centre religieux, administratif et culturel de première importance. Sous le siège du roi Gagik Ier plusieurs églises et monastères sont financés par de riches marchands. En 1045, les byzantins prennent la ville et en 1064 elle tombe aux mains des Seldjoukides. Au début du XIIIe siècle la ville est prise par les Mongols, puis par Tamerlan au XIVe siècle. Peu à peu la ville connait un lent déclin jusqu’à son abandon au cours du XIXe siècle. Les Russes occupent la région jusqu’en 1920. La ville d’Ani est un centre d’intérêt majeur pour les archéologues et historiens entre 1890 et 1920. Au début du XXe siècle plusieurs campagnes de fouilles mettent en valeur ces chefs-d’œuvre d’architecture arménienne. Des photographies, des relevés topographiques et des fouilles sont réalisés par des éminents archéologues comme N. Marr et T. Toramanian qui mettent à jour de nombreux vestiges. Aujourd’hui la ville d’Ani est un musée à ciel ouvert, certains monuments sont entretenus, protégés et restaurés. De nombreux touristes viennent admirer ces vestiges.
Monastères, couvents
Églises et édifices religieux
Forteresses et bâtiments civils